Comme d’habitude en janvier (au fait bonne année !!!), j’aimerais bien être à la plage plutôt qu’au bureau. Mais comme j’ai dépensé tous mes sous dans le foie gras à Noël, je pars à la plage par procuration !
Rappelez-vous, lors de notre voyage en Malaisie, on a eu le gros coup de foudre pour l’île de Tioman. Lors des préparatifs, le choix de la plage où s’échouer m’avait paru cornélien, alors voici un p’tit coup de pouce….
Pour accéder à Tioman il n’y a qu’une solution : le ferry. La majorité part de Mersing, quelques-uns de Tanjung Gemuk. Quant à nous, nous avons passé une nuit à Mersing et pris le ferry tôt. Les horaires sont dépendants de la marée, le ferry part à n’importe quelle heure selon le jour, et ça peut être compliqué de planifier. C’est pourquoi nous avions choisi d’y passer la nuit, et nous avons eu de la chance de tomber sur un jour de départ matinal !
Après deux bonnes heures de traversée, le ferry commence sa tournée ! A Tioman les plages ne sont accessibles qu’en bateau, d’où l’intérêt de bien choisir son point de chute, sous peine d’être bloqué, et de devoir trouver un moyen pour changer de plage. Exactement ce qu’il nous est arrivé…
Les plages sont concentrées sur la côte ouest : au centre de cette côte la ville de Tekek, la « capitale » ; au nord les plages réputées pour les fêtards (Air Batang – ABC, Monkey bay, Salang) ; et au sud les plages plus calmes, avec des resorts plus luxueux, et très isolées (Paya, Genting, Nipah).
Nous avons vite renoncé aux plages de sud, trop loin, trop chères aussi… et décidé de ne pas trop nous éloigner de Tekek, pour être plus près de la civilisation (restos, magasins, seul distributeur de l’île). Nous avons suivi le conseil « coup de coeur » du Lonely Planet et réservé nos 5 nuits au Swiss Cottage. La fausse bonne idée. Dès notre arrivée, tout est allé de travers : accueil froid, chambre « familiale » minuscule, lit bébé réservé indisponible… On était dépité. On a même marché jusqu’au resort le plus proche (Berjaya), qui ne nous a pas emballé non plus, chambres vieillottes, ambiance club bof bof. Mais ça a fait une super balade 🙂
Le soir dans une gargote, en discutant avec un couple d’italiens encore plus cinglés que nous (enfants du même âge… et 6 mois de voyage au compteur !), ils nous parlent avec enthousiasme de Juara, la seule plage de la côte est, accessible par la route depuis Tekek… on décampe dès le lendemain. Cette adorable famille a sauvé nos vacances !
[Je précise que le Swiss Cottage a été très compréhensif bien que nous ayons réservé pour 5 nuits, et que la veille ils nous avaient finalement dégoté un lit bébé.]
Il est facile de trouver un taxi pour s’y rendre (4×4 obligatoire – 60 RM), et la route qui y mène est aussi belle qu’impressionnante, attachez vos ceintures ! On se demande comment le taxi va venir à bout de certaines côtes, mais ça passe. La traversée de la jungle est déjà l’occasion d’admirer la flore luxuriante de l’île, un régal.
Echaudés par notre déconvenue au précédent hôtel, nous avions réservé le top de la plage : le Barat Resort, à l’extrême sud. Aucun souci de ce côté là, la chambre était parfaite (familiale avec 2 grands lits et lit bébé).
La plage de Juara fait environ 2 kilomètres de long, elle est bien dégagée contrairement aux plages de l’ouest. Au nord et au sud il y a des rochers propices au snorkelling, et aussi au centre. Tout le long de la plage, une petite route tranquille qui traverse le village de pêcheurs.
C’est la première fois en Asie que je voyais cette ambiance « village avec des vrais gens qui habitent là » sur une plage avec un tel potentiel touristique. Hormis notre resort (somme toute modeste comparé à d’autres : une cinquantaine de chambres, une piscine et un restaurant), il y a quelques petits endroits charmants qui proposent des bungalows, dans divers états !
On s’est posé, on a rien fait du tout à part se baigner et boire des shakes et c’était merveilleux 🙂 Le long de la route quelques petits restos ont fait notre bonheur : arrivage de poissons frais tous les jours !
Le seul défaut de Juara ? Etant donné son orientation, on ne voit pas le coucher du soleil… Il fallait bien trouver quelque chose !
On a versé notre petite larme au départ, et croisé les doigts pour que Juara et Tioman restent authentiques encore longtemps…
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